« Les sportifs sont facteur d’enrichissement pour l’IAE »
Le : 13 janvier 2016
Nous avons rencontré la directrice de l’IAE de Perpignan, madame Christine Pagnon-Maudetu, qui nous a expliqué la relation entre l’IAE et les sportifs.
Karl Chateau et Jean-Bernard Pujol ont récemment obtenu une Licence Economie et Gestion parcours Sciences de Gestion à l’IAE de Toulouse. En parallèle, ces deux jeunes joueurs ont commencé à s’installer dans l’équipe première de l’USAP. Comment, avec les exigences du sport de haut-niveau, ont-ils pu allier performance sportive et réussite universitaire ? En parti grâce à leur travail personnel. Mais pas que… Ils ont pu bénéficier d’un encadrement de très grande qualité au sein de l’IAE de Perpignan, un de nos partenaires universitaires.
L’IAE de Perpignan accompagne-t-il que des joueurs de l’USAP ?
Nous accompagnons actuellement de l’USAP Jean-Bernard Pujol (en master 1 Management Sectoriel) et Kirill Kulemin (en master 2 Banques, Assurances, Gestion Patrimoniale). Par le passé, d’autres joueurs sont passés par chez nous comme Karl Chateau, Tommy Allan et Wandile Mjekevu. Nous avons aussi des joueuses de l’équipe féminine de l’USAP ainsi que des joueurs des Dragons Catalans. Mais nous ne suivons pas que des rugbymans. En effet, nous comptons dans nos étudiants des sportifs de haut niveau en pentathlon moderne, natation, escrime, badminton, etc.
Concrètement, que mettez-vous en place pour accompagner tous ces sportifs de haut-niveau ?
Ils peuvent bénéficier du soutien de la Fondation UPVD. Ils doivent pour cela constituer un dossier pour effectuer une demande de tuteur. La Fondation attribue un nombre d’heure de tutorat par an avec un autre étudiant (le tuteur). Ce dernier aidera le sportif à récupérer l’ensemble des cours et travaillera avec lui. Par exemple, Karl Château avait un tuteur qui était en master 2 à l’IAE de Perpignan. Jean-Bernard Pujol est lui suivi par un étudiant de son master 1.
En plus de l’aide de la Fondation UPVD, nous avons mis en place des aménagements spécifiques aux sportifs de haut-niveau. Pour les TD nous essayons, dans la mesure du possible, de les organiser en fonction de leurs contraintes sportives afin qu’ils en loupent le moins possible. S’ils ne peuvent pas du tout y participer, nous les dispensons d’assiduités en TD. Pour les tests, nous organisons des sessions spéciales pour les sportifs, si pour des raisons sportives ils n’ont pas pu être présents. Par exemple, Jean-Bernard Pujol et Karl Chateau ont pu passer leurs examens en septembre 2015 et non en juin comme les autres étudiants. Enfin, les sportifs peuvent bénéficier d’un référent administratif et pédagogique à l’IAE de Perpignan (du personnel) qui est à leur écoute.
Vous faites beaucoup d’efforts pour aider les sportifs de haut-niveau à suivre un cursus universitaire à l’IAE de Perpignan. Quel est votre intérêt ?
La devise de l’IAE est de former de futurs mangers ouverts d’esprit et curieux sur le monde qui les entoure. Pour cela, il faut que nos élèves soient issus de milieux différents (sociaux et culturels) pour favoriser l’ouverture d’esprit à travers les rencontres. Cette différence fera la force de nos étudiants quand ils rentreront dans le milieu du travail. C’est ainsi que confronter des sportifs de haut niveau avec des étudiants est un facteur d’enrichissement. Les sportifs de haut niveau, par exemple, peuvent ainsi se «sociabiliser» en rencontrant des jeunes de leur âge, extérieur au milieu sportif.
Nous sommes également sensibles à la reconversion des sportifs de haut-niveau. C’est ainsi que nous leur proposons des solutions dans des domaines porteurs d’emplois, tels que le patrimoine, l’hôtellerie, la banque, secteur maritime, le commerce, la gestion, etc.
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